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Mammites
Pratiquement
tous les sols d'étable constituent des réservoirs
d'infection.
Les
germes de mammites sont présents à la surface
de la peau de la mamelle et des trayons et quand le tissu
mamaire est endommagé d'une quelconque façon
ils se dévellopent et provoquent une mammite. Un
des germes en cause est le staphylocoque (Médecine
vétérinaire pour l'éleveur de bovin,
TV.VET BOOK).
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Pour savoir qu'une vache est atteinte de mammites, on fait un examen à l'oeil pour voir la couleur et la consistance du lait, puis un test CMT (California Mastitis Test). C'est un test de floculation disponible dans le commerce qui permet de faire le diagnostic de mammites après la collecte du lait de chaque quartier de la mamelle (Médecine vétérinaire pour l'éleveur de bovin, TV.VET BOOK).
SymptômesLes mammites se caractérisent par une inflammation de la mamelle. Il faut alors contrôler par palpation (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).Traitements
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Traitement par voie locale par des seringues injectables contenant des antibiotoques, parfois associés à des anti-inflammatoires;
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Traitement par voie générale par injections intraveinneuse ou intra-musculaire d'antibiotique et d'anti-inflammatoire.Voie de contamination
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Métrites
Elles
apparaissent rapidement aprés le vêlage et
sont dues à des lésions consécutives
à l'expulsion du foetus. Les conséquences
peuvent être graves, voire mortelles.
Dans
la majorité des cas, les métrites ne sont
pas spécifiques. de nombreux agents infectieux sont
présents dans le liquide utérin (Maladies
des bovins, 3e édition; 2000).
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SymptômesLes métrites sont caractérisées par des écoulements vulvaires importants et sont accompagnées de signes généraux, fièvres et perte d'appétit (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
TraitementsNécessite une préscription d'antibiotiques à large spectre, adaptés à chaque cas. La guérison est parfois longue à intervenir (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
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Dermatites interdigitée
La
dermatite intergitée est une affectation inflammatoire
superficielle contagieuse de l'épiderme débutant
sur la peau intergitée puis s'étendant aux
talons .
Deux
germes agissant en synergie en sont la cause : Dichelobacter
nodosus et Fusobacterium necrophorum (Maladies des bovins,
3e édition; 2000).
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SymptômesL'affection débute par une inflammation exsudative (humide) de la peau intergitée qui prend vite un aspect grisâtres. l'inflammation s'étend à la corne du talon et provoque une activation de sa production. La corne produite est de mauvaise qualité, noirâtre (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
TraitementsA l'apparition de la maladie, le traitement est trés efficace. Par la suite, sa réussite dépend du degré de complication (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
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Panaris
C'est une infection due à la pénétration
accidentelle à travers la peau intergitée
lésée, de germes pathogènes.
Les
silex, les chaumes, la boue séchée peuvent
être à l'origine des lésions (Maladies
des bovins, 1ère édition; 1991).
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SymptômesLe panaris se traduit par une inflammation de la couronne et du talon, qui deviennent rouge-violacé. Les onglons sont séparés. La température rectale est supérieure à 39.5 °C (Maladies des bovins, 1ère édition; 1991).TraitementsLe traitement du panaris relève de l'administration d'anti-infectieux par voie générale et localement en cas de crevasses (fissures profondes) (Maladies des bovins, 1ère édition; 1991).
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Brancho-pneumonies
Ce sont des maladies respiratoires causées par des
agents infectieux. Ces derniers sont déterminants
de la gravité des lésions, mais le développement
de ces maladies est lié à la constitution
de lots dans des bâtiments, qui favorise les échanges
microbiens (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
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SymptômesLa première manifestation de lésions broncho-pulmonaires est l'accélération de la respiration (polypnée) : les mouvements respiratoires passent de 30 par minute à l'état normal, à 60, puis 100 ou 120. Ainsi, la température rectale est supérieure à 40 °C (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).TraitementsLe traitement des brancho-pneumonies vise à stopper le plus tôt possible le développement des bactéries. Il repose essentiellement sur l'installation d'anti-infectieux et d'anti-inflammatoires susceptibles de favoriser une guérison rapide (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
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Météorisation
Il y a deux types de météorisation: la météorisation
ordinaire (gazeuse) et la météorisation spumeuse.
elles se produisent lorsque le premier estomac de la vache,
le rumen, s'emplit de gaz.
En
cas de la météorisation ordinaire, les gaz
qui se forment au cours de la décomposition des aliments
par les bactéries s'accumulent dans la partie supérieure
du rumen. (Médecine
vétérinaire pour l'éleveur de bovin,
TV.VET BOOK).
Dans
le cas de la météorisation spumeuse, les gaz
se dégagent rapidement et ils sont piégés
à l'intérieur du contenu du rumen, ce qui
provoque la formation de la mousse. Ceci survient quand
il n'y a pas assez de salive, dans la bouche de la vache,
pour diluer les aliments au moment où ils sont machés
et avalés (Médecine vétérinaire
pour l'éleveur de bovin, TV.VET BOOK).
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SymptômesDans les deux formes, la météorisation se traduit par un gonflement anormal du flanc gauche. Mais, en cas de météorisation gazeuse, l'apparition est brutale (à paine quelques heures aprés la consommation de l'aliment fermentiscible) et dramatique. Dans le cas de la météorisation spumeuse, selon qu'elle est due à la consommation des tiges et feuilles (de légumineuse, crucifères ou graminées jeunes) ou de grains (céréales), elle présente un développement subaigu (vache) ou, plus souvent, chronique (jeunes bovins) (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).TraitementsDés que l'on observe la météorisation, il faut évacuer rapidement les gaz, à l'aide d'une sonde oesophagienne. Si elle ne permet pas l'évacuation rapide d'une bonne partie du gaz et si des signes de début d'asphixie se manifestent, il faudra recourir à l'usage d'un trocart que l'on enfonce dans le flanc gauche sur la partie la plus gonflée. Cette technique est trés efficace dans le cas d'une météorisation gazeuse, mais elle est insuffisante pour traiter une météorisation spumeuse. Pour cette dernière on conseille d'administrer par la bouche, à l'aide d'une bouteille ou d'un pistolet drogueur ou encore par un tubage oesphagien, des régulateurs biochimiques du rumen, carbonate de calcium et carbonate de magnésium, qui permettent une bonne alcalinisation du contenu (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).En l'absence de produits spécifiques de la pharmacopée, on peut utiliser, comme agents anti-moussants libèrant les gaz, les produits suivants:
Formol: 50 ml dans 2 litres d'eau, Huile de parafine ou huile de table: un demi-litre mélangé à un demi-litre d'eau (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
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Diarrhées néo-natales
C'est
au cours des quatres premières semaines de vie que le
veau présente le plus de risque de manifester une pathologie
digestive de nature infectueuse (Maladies des bovins, 3e édition;
2000).
Ces diarrhées peuvent être provoquées
par plusieurs types d'agents pathogènes: bactéries,
virus ou parasites .
Les
bactéries sont principalement représentées
par divers types de colibacilles (Escherichia coli). Les
virus impliqués dans les diarrhées des jeunes
veaux sont essentiellement des rotavirus et les coronavirus.
Et les parasites occasionnant ces diarrhées appartiennent
principalement à deux espèces: les cryptosporidies
et les coccidies (Maladies des bovins, 3e édition;
2000).
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Symptômes
Les diarrhées sont d'abord caractérisées par l'augmentation du volume des matières fécales émises et par la diminution de leur teneur en matière sèche, c'est-à-dire avoir des féces liquides. Les autres indications revèlent de la température corporelle, du tonus musculaire, de la présence ou non d'oedème et de la réplétion ou non de la caillette (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).TraitementsLe traitement des diarrhées varie avec la cause et l'état pathologique du veau au moment de la constation des symptômes. dans tous les cas, il faut réhydrater et, le plus souvent, associer une antibiothérapie (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
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Gale
Reconnue comme etant une maladie grave depuis bien des années.
Elle
est cousée par de petits acariens parasites qui vivent
dans ou sur la peau. En prenant la nourriture dans les tissus
vivants, les acariens endommagent la peau en provoquant
des lésions et des croûtes (Médecine
vétérinaire pour l'éleveur de bovin,
TV.VET BOOK).
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Symptômes
Comme le parasite creuse dans le derme, les parties qui entourent ses galeries sont enflammées et gonflées. le grattage et le léchage causent la mise à nu des régions cuténées. Les zones enflammées se rejoingnent par contiguïté et de grosses croûtes se forment (Médecine vétérinaire pour l'éleveur de bovin, TV.VET BOOK).TraitementsL'élimination des acariens, agents de la gale, est obtenue soit par des traitements externes (bains, pulvarisations), soit par injection sous-cutanée d'un endectocide (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).Quand le stade est avancé, c'est-à-dire que l'animal maigrit et se gratte constamment on ne peut pas traiter (Médecine vétérinaire pour l'éleveur de bovin, TV.VET BOOK).
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Teigne
Elle est due à différents types de champignons.
Ceux-ci s'enroulent autour de la base des poils, les rendent
cassants et les font tomber. En même temps ils provoquent
une démangeaison qui oblige les animaux à
se gratter contre n'impotre quoi. Ceci est à l'origine
des zones circulaires et dénudées caractéristiques.
Ces
champignons poussent et se multiplient de préférence
sur un animal sous-alimenté. Par conséquent
une nourriture insuffisante ou déséquilibrée
est la cause principale du déveleppement de la maladie
(Médecine vétérinaire pour l'éleveur
de bovin, TV.VET BOOK).
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Symptômes
Dans
le premier stade de la teigne, on voit l'animal se frotter et
se gratter, mais trés vite les taches rondes et dénudées
caractéristiques apparaissent et sont rapidement recouvertes
par une croûte calleuse (Médecine vétérinaire
pour l'éleveur de bovin, TV.VET BOOK).
Le traitement local consiste en applications, sur les lésions, des antifongicides, de façon quotidienne ou bi-hebdomadaires selon les produits utilisés (Maladies des bovins, 3e édition; 2000)Traitements
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Babsioses (piroplasme)
La
babésiose ou piroplasmose est une maladie due à
un protozoaire parasite du sang. Ce sont principalement
les bovins de plus d'un an qui sont atteints.
Un
bovin infecté une première fois et guéri
se prémunit dans la majorité des cas contre
une nouvelle espression de la maladie.
Dans
l'image 1 on a des urines colorées et mousseuses
recueillies chez un animal en phase clinique de la maladie
et l'image 2 montre la Babesia divergens dans les hématites
de bovin (flèches).
La
maladie mortelle est la plupart du temps mortelle si le
traitement n'intervient pas rapidement (Maladies des bovins,
3e édition; 2000).
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Image 1 Image 2 |
Symptômes
Les bovins malades présentent une température élevée (41°C ou plus). Leur urine est mosseuse et rouge-brunâtre. Ils ont de la diarrhée accompagnée d'efforts et de contractures du sphincter anal. Les muqueuses pâlissent avec manifestation de "jaunisse" et à ce stade la chute de la production laitière est importante (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).TraitementsA partir d'un diagnostic clinique assez formel mais pouvant être confirmé par examen de laboratoire, un traitement spécifique est pratiqué par une injection d'imidocarbe. Aprés le traitement, il faut respecter un délai d'arttente de 28 jours pour la viande et les abats et de 48 heurs pour le lait (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).Un traitement complémentaire (antianémique et diurétique) est recommendé (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).
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Fièvre aphteuse
C'est
la maladie le plus contagieuse du bétail. Elle est due
à un virus commun aux bovins, ovins et caprins. C'est
un virus de la famille des Picornaviridae et du genre Enterovirus,
trés résistant dans le milieu extérieur,
mais perd totalement de pouvoir infectieux à un pH inférieur
à 6 ou supérieur à 8 (Maladies des bovins,
3e édition; 2000).
SymptômesLes premières signes de la maladie sont des symptômes fébriles: inappétence, hyperthermie à 40°C, irrégularité de la rumination. Ainsi, l'apparition d'une éruption vésiculeuse dans la bouche, sur les pieds et, souvent, sur les trayons. Les animaux atteints bavent abondamment, refusent de s'alimenter et boitent (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).TraitementsLa stratégie actuelle de lutte repose sur la vaccination du cheptel bovin contre cette maladie (Stratégie de développement de l'élevage, Tome I-Protection sanitaire du cheptel; 2000).
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Tuberculose
C'est
une maladie infectieuse et contagieuse, généralement
provoquée par Myco-bactérium bovis. Le bacille
pénètre habituellement par inhalation dans les
poumons. A partir de la localisation initiale, il se multiplie
et se répand dans les poumons ou d'autres parties du
corps par l'intermédiaire du système sanguin,
du système lymphatique, des voies aériennes, ou
par propagation directe à d'autres organes. Les bovins
atteints de tuberculose sont la source principale de M.bovis.
Cette bactérie se transmet des bovins vers l'homme par
voie aérienne(aérosols) et par voie digestive(consommation
de lait cru infecté) (Maladies des bovins, 3e édition;
2000).
SymptômesLa tuberculose bovine a une incubation longue et une évolution chronique. Les symtômes observés dépendent des organes impliqués. Les manifestations cliniques sont peu caractéristiques en dehors de quelques localisations particulières (Maladies des bovins, 3e édition; 2000). La maladie débute par une lésion primaire intéressant le parenchyme et le ganglion lymphatique satellite (Revue professionnele de l'ANEB; février-2005-N° 4). En fin d'évolution, les manofestations vont de pair avec une atteinte importante de l'état général , dominée par l'amaigrissement des animaux atteints (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).TraitementsLa prophylaxie antituberculeuse en milieu indemne se base sur des mesures défensives visant à empêcher l'introduction de la maladie. Parmi ces mesures:
Une conception adéquate de l'étable permettant une aération et un ensoleillement suffisants; L'identification de tous les bvins de l'exploitation selon le programme natinal d'identificaion pour permettre leur traçabilité et leur suivi sanitaire; Le dépistage de la tuberculose au niveau de tout le troupeau dans le cadre du programme national de prophylaxie; La mise en quarantaine et le contrôle sanitaire des animaux nouvellement introduits (Revue professionnele de l'ANEB; février-2005-N° 4).Dans les élevages infectés, la lutte anti-tuberculeuse se base sur des mesures offensives visant l'éradication progressive de la maladie, parmi lesquelles on cite:
- L'isolement des animaux atteints dans l'exploitation juqu'à leur abattage dans un abattoir contrôlé dans un délai n'excédant pas un mois;
- La désinfection de l'étable au moyen de substances désinfectantes (crésylées) et chaulage suivi d'un vide sanitaire d'au moins un mois; Image
- L'amélioration des conditions d'hygiène de l'étable tells que l'aération et l'ensoleillement, etc.;
- L'isolement des veaux issus de vaches atteintes de tuberculose et de les alimenter à base d'un lait artificiel ou de lait de vahces indemnes (Revue professionnele de l'ANEB; février-2005-N° 4).
Afin d'éviter la propagation de la maladie et de préserver la santé humaine et animale il faut:
- Collaborer avec les services vétérinaires ev vue d'éradiquer la maladie;
- Abattre tous les animaux réagissants dans les délais fixés par la législation en vigueur. A ce titre, il est à signaler que de nouveaux plafonds encourageants d'indemnisation des éleveurs ont été fixés;
- Eviter l'achat de viandes non contrôlées provenant d'animaux abattus dans des locaux non autorisés (Revue professionnele de l'ANEB; février-2005-N° 4).
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Brucellose
C'est
une zoonose de répartition mondiale due, le plus souvent,
à Brucella abortus. L'incubation peut durer de quelques
jours à plusieurs mois. L'infection se transmet par la
voie cutanéo-muqueuse (peau lésée; muqueuse
oculaires, rhinopharyngées, digestives, respiratoires
et génitales) (Maladies des bovins, 3e édition;
2000).
SymptômesLes manifestations cliniques les plus fréquentes sont l'avortement chez la femelle (au dernier tiers de la gestation), l'orchite chez le mâle et, parfois, l'hygroma ou l'arthrite pour les deux sexes (Maladies des bovins, 3e édition; 2000).TraitementsLa vaccination reste la meilleure prévention contre cette maladie (Stratégie de développement de l'élevage, Tome I-Protection sanitaire du cheptel; 2000).
Protection sanitaire du cheptel
L'importance
des maladies réputées légalement contagieuses
tient aux pertes économiques engendrées par la
mortalité qui peut atteindre 80% dans le cas de la fièvre
aphteuse en absence d'un programme de lutte (Tome
I-Protection sanitaire du cheptel; 2000).
L'encadrement
sanitaire, aussi bien par le secteur public, le secteur vétérinaire
privé et les organisations professionnelles, vise à
garantir un environnement sanitaire adéquat pour permettre
au chaptel d'exprimer pleinement ses potentialités productrices
et reproductrices (MADRPM/DE).
Sur
le plan de l'encadrement on a :
1. Secteur public
La
mise en place d'un enseignement vétérinaire au
Maroc a permis dés les années 1970 de renforcer
l'encadrement technique des éleveurs, mais a également
permis une décentralisation de la couverture sanitaire
vétérinaire pour passer de 113 communes couvertes
en 1975 à 435 à l'heure actuelle. Le nombre de
cadres supérieurs et moyens impliqués dans cet
encadrement a également évolué globalement
vers la hausse. Par ailleurs, la formation post-universitaire
des cadres aussi bien des services de l'élevage (épidémiologie
et économie, inspection sanitaire vétérinaire),
des cadres des laboratoires (formation aux techniques de laboratoire
de pointe) a permis d'améliorer cet encadrement (MADRPM/DE).
Le
réseau des laboratoires régionaux et nationaux
est d'un recours permanent pour répondre à tous
les besoins d'analyses émanant aussi bien du secteur
public que du secteur privé, mais également pour
le suivi et le traçage de la situation épidémiologique
et sanitaire du pays vis à vis des maladies animales
contagieuses et les zoonoses (transmissibles à l'homme).
Ces même laboratoires jouent un rôle actif avec
les services vétérinaires aux frontières
pour éviter l'introduction de toute maladie sur notre
territoire (MADRPM/DE).
2. Secteur privé
La
mise en place des bases légales du secteur privé
de la médecine et de la pharmacie vétérinaire
a permis le développement rationnel de l'excercice dans
ce secteur, mais également un désengagement de
l'Etat en matière de soins individuels au profit des
missions de lutte, de contrôle et d'éradication
des maladies contagieuses et des missions de santé publique
vétérinaire (MADRPM/DE).
L'octroi
de zones de prophylaxie aux vétérinaires du secteur
privé dans le cadre du "mandat sanitaire" (autorisation
spéciale accordée au vétérinaire
privé pour exercer dans le domaine particulier des maladies
animales légalement contagieuses) a permis, d'une part,
au vétérinaire nouvellement installé d'être
en contact direct avec les éleveurs et par conséquent
d'asseoir les bases de rapports appropriés avec les éleveurs
qu'il encadre par le bais de la prophylaxie d'Etat, et d'autre
part, de mettre à la disposition des éleveurs
un encadrement sanitaire rapproché de leurs élevages
(MADRPM/DE).
Source : Stratégie de développement de l'élevage, Tome I-Protection sanitaire du cheptel; 2000Les principaux programmes menés sont (MADRPM/DE):
- Le Plan National de lutte contre la Brucellose, ce qui a eu pour résultats une dimunition notable de nombre de cas de Brucellose;
- Le programme d'éradication de la Fièvre aphteuse: 80% du cheptel bovin national est actuellement vacciné contre cette maladies;
- Le programme de lutte contre la Tubercullose, essentiellement dans les élevages laitiers organisés dant le lait est destiné aux laitières et les étables pépinières;
- La lutte contre les maladies à incidence économique (parasitoses internes et externes du bétail, toxi-infection...).